Saviez-vous que la cacahuète naissait sous terre, comme la pomme de terre ? Rien à voir avec la noix de cajou qui pousse sur un arbre, l’anacardier !
Le climat subtropical du Bénin est propice à la production d’arachide. Cette petite plante se cultive facilement et elle produit en quelques mois. Mais une fois les arachides récoltées, il y a encore beaucoup à faire avant la dégustation. Expliquons la méthode traditionnelle de préparation !
Les arachides sont d’abord mises à sécher au soleil pendant plusieurs jours. Ensuite, elles sont décortiquées à l’aide d’un morceau de bois pour en extraire les graines. Ces graines n’ont pas un bon goût en l’état. Elles doivent donc être grillées pour les rendre agréables.
Sur un foyer traditionnel, la cuisinière béninoise pose un récipient épais dans lequel elle déverse un bon kilo de sel fin. Après avoir asséché le sel, elle introduit les arachides dans le chaudron et, pendant plus d’une heure, elle tourne régulièrement ce mélange sur le feu.
Lorsque les arachides sont grillées, qu’elles ont pris une belle couleur rousse, elles sont débarrassées du sel. Reste encore une dernière étape qui consiste à éliminer la fine pellicule qui entoure les graines. C’est alors que les arachides sont devenues cacahuètes !
En les dégustant avec un apéritif, le consommateur les engloutit en quelques minutes et il oublie la mesure du temps qui a été nécessaire pour les cultiver, les récolter, les sécher, les décortiquer et les griller.
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