Songhaï, une ferme laboratoire

Mardi 24 novembre, direction la frontière du Nigeria, à Porto-Novo pour visiter le laboratoire agricole du Bénin pour l’Afrique et le monde, un ferment pour demain : Songhaï.

C’est un incubateur, un centre technologique et de formation, bref une maison mère au service des ressources locales et agriculture intégrée. On parle d’une agriculture bio mimétisme. Un système concentré autour de l’agroforesterie.

Système intégré Songhai
Jardinier Soghai

La visite guidée a duré environ une heure. Le domaine est structuré en différents espaces stratégiques : la plantation/pépinière, la transformation et la communication. Les plantations s’étendent sur des hectares de terre.

Depuis sa création, Songhaï a mené des recherches en amont pour améliorer la production végétale, maraîchère, les techniques d’élevage et de production agricole – comme l’aviculture, la pisciculture ou la permaculture – par l’utilisation de ressources locales. Ils possèdent également toute la basse-cour nécessaire à l’élevage naturel de volailles (poulets, poules pondeuses, lapins, cailles, canards, oies), des espaces de pisciculture ont été conçus.

La pêche traditionnelle a toujours été une activité de cueillette, on prélève du poisson sans contribuer à sa régénération. La pisciculture ou l’élevage de poissons apparaît aujourd’hui comme la solution pour tirer un meilleur profit de la terre et des eaux de surface.

Dindon Songhai
Pisciculture Songhai

Ils reçoivent des graines issues de semences paysannes du monde entier. Les flux multiples se créent entre l’Afrique, l’Europe, l’Asie et les Amériques. Songhaï travaille en collaboration avec l’INRA de Lyon et d’autres centres internationaux qui partagent leur philosophie : une agriculture saine et intégrée, une production contrôlée, un développement éthique et une nourriture saine.

La terre africaine est féconde, il faut la travailler avec plus d’ardeur, faire pousser du coton et des arachides en grande quantité car le continent a besoin de beaucoup de cauris pour assurer le bien-être et la prospérité. Il ne faut plus perdre de temps à des cultures de misère. Comme un chef de village l’a dit « il faut travailler sans cesse et une grande récompense vous sera accordée ».


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